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UBS cloue au pilori la hausse "extrême" des fonds propres exigée

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UBS a vivement critiqué la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

UBS a vivement critiqué vendredi la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie (CET1).

L'établissement zurichois "soutient en principe la plupart des propositions régulatoires du Conseil fédéral publiées ce jour", mais "se trouve fortement en désaccord avec l'augmentation extrême des besoins en fonds propres" annoncée par la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

"Ces changements résulteraient dans des exigences en fonds propres qui ne sont pas proportionnelles ou alignées au niveau international", a poursuivi UBS, qui s'était ces derniers mois vivement opposée à de nouvelles mesures en matière de capitaux additionnels.

Selon les calculs de la banque, et au vu de la cible d'un ratio de fonds propres durs (CET1) entre 12,5% et 13%, cette dernière aurait besoin de 24 milliards de dollars (19,7 milliards de francs) de fonds propres CET1. Ce montant viendrait s'ajouter aux 18 milliards dont UBS a besoin suite à l'acquisition de Credit Suisse.

Reversements aux actionnaires maintenus

Dans l'immédiat, et comme ces mesures ne doivent pas commencer à entrer en vigueur avant 2027, la direction a maintenu son objectif d'un rendement des fonds propres CET1 sous-jacents d'environ 15% et un rapport sous-jacent entre les charges et les recettes inférieur à 70% d'ici fin 2026.

UBS a également réitéré ses objectifs de reversement aux actionnaires cette année, avec une augmentation de 10% du dividende et des rachats d'actions de jusqu'à 2 milliards au second semestre.

Malgré ces critiques, le groupe veut "s'engager de manière constructive dans le processus de consultation" et "évaluer des alternatives", ainsi que des "mesures appropriées" pour répondre aux "effets négatifs" de cette régulation.

La banque compte aussi terminer "avec succès" l'intégration de Credit Suisse, qu'elle avait racheté en 2023 alors que la banque aux deux voiles se trouvait au bord de la faillite.

Les trois autres banques systémiques ont également réagi aux annonces du Conseil fédéral. Raiffeisen a demandé une prise en compte "proportionnelle et mesurée" lors de l'application de la future réglementation bancaire. La banque coopérative st-galloise estime que la régulation doit prendre en compte "la taille, le modèle d'affaires, les risques et les liens internationaux des banques".

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a dit "prendre connaissance" de propositions. La banque systémique va "analyser les propositions du Conseil fédéral" et contribuer "de manière constructive" aux discussions sur la réglementation bancaire.

Postfinance a pour sa part indiqué, dans une brève prise de position, "prendre connaissance des propositions de réforme du Conseil fédéral" qu'elle va "évaluer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Piratage massif chez Adecco: un procès hors normes débute à Lyon

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L'indélicatesse d'un ancien stagiaire d'Adecco avait notamment permis à un réseau de cybercriminels de ponctionner les comptes de dizaines de milliers d'intérimaires. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plus de 72'000 victimes et des millions d'euros envolés: un procès hors norme s'est ouvert lundi à Lyon, où de jeunes hackeurs et de petits escrocs sont jugés pour un piratage massif des données d'Adecco et de multiples arnaques en ligne.

Quatorze prévenus, du simple stagiaire au petit génie de l'informatique, doivent notamment répondre d'"escroquerie en bande organisée" et encourent jusqu'à dix ans de prison. Cinq d'entre eux ne se sont pas présentés devant le tribunal correctionnel.

Timothée Lhomond, 22 ans, considéré comme le cerveau du groupe, est le seul placé en détention provisoire. "J'ai envie de tourner la page, j'étais immature quand j'ai commis ces faits", déclare depuis le box le jeune homme à l'air timide, vêtu d'un simple T-shirt blanc et d'un jean.

"Je suis en train de grandir au milieu de criminels", poursuit-il, en demandant sa remise en liberté.

Evoquant un "risque évident de fuite" et des menaces sur des témoins, la procureure Amélie Djaoudo demande au tribunal de rejeter cette requête, obtenant gain de cause.

Dans la salle d'audience, mais aussi dans deux amphithéâtres universitaires voisins où les débats sont retransmis en direct et sur une webradio, des dizaines d'avocats écoutent ces premiers échanges.

Particuliers, banques, compagnies d'assurance et jusqu'à la Caisse des dépôts et consignation (CDC): plus de 2400 victimes se sont en effet constituées parties civiles dans ce dossier tentaculaire.

"Trop tard"

"C'est une escroquerie hors normes commise (...) par des escrocs très organisés", souligne Xavier Vahramian, avocat de la branche française du géant suisse de l'emploi par intérim Adecco, avant de s'installer aux côtés de ses confrères.

La branche française du groupe, basée à Villeurbanne, près de Lyon, a déposé plainte en novembre 2022 après avoir réalisé que sa base de données avait été siphonnée.

"Adecco est une des victimes" et il n'y a pas eu de "faille de sécurité", assure Me Vahramian. L'affaire a débuté parce qu'un "salarié, d'abord stagiaire mais CDD au moment du vol des données, avait des codes pour faire son travail" et les a vendus à des cybercriminels.

En juin 2022, ce jeune homme, alors âgé de 19 ans et alternant dans une agence du Doubs a livré son mot de passe et son identifiant à un interlocuteur sur le darkweb, en échange d'une promesse de 15'000 euros qu'il ne touchera jamais.

"Il s'est rendu compte trop tard de l'ampleur de ce qu'il a fait", selon son avocate Me Carine Monzat. "Et maintenant il va falloir indemniser" les victimes qui réclament déjà plus de 6 millions d'euros, dit-elle.

Avec ses données, les hackeurs ont en effet multiplié les prélèvements, de 49,85 euros, juste sous le seuil des autorisations préalables, sur les comptes de 32'649 intérimaires, soit un préjudice de 1,6 million d'euros.

Ils ont aussi utilisé les données personnelles des intérimaires pour créer de faux documents et monter des escroqueries en ligne.

"Nos Russes à nous"

L'enquête montre vite que les pirates n'en sont pas à leur coup d'essai. Fausses demandes de subventions dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov, Chèques vacances, Pass Culture, assurance-vie... ils ont multiplié les arnaques bien avant de s'en prendre à Adecco. Même la Caisse des dépôts a payé plus de 1,9 million d'euros à de fausses sociétés de formation professionnelle montées par ce réseau.

Autour de lui, Timothée Lhomond, qui a débuté ses méfaits dès ses 17 ans, a constitué une bande hétéroclite, avec cinq ou six très jeunes hackeurs jamais condamnés, et des délinquants au casier judiciaire chargé.

D'après les enquêteurs, il dispose de "capacités intellectuelles élevées", mais est mû par "une escalade addictive" à "la recherches de failles" informatiques.

"Cette bande, ce sont nos Russes à nous", relève à l'AFP Me Mouna Taoufik, avocate d'un couple de victimes, dont une employée d'Adecco: "C'est une des premières fois que des données sont volées en France et revendue sur le darknet. D'habitude, les escrocs sur internet en France achètent des bases de données sur le darknet où les Russes sont les maîtres absolus".

Le procès doit durer deux semaines.

Deux complices présumés, mineurs ont moment des faits, seront jugés de leur côté devant le tribunal pour enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Poste: prix plus élevés, chiffre d'affaires en hausse

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Fin 2024, la Suisse comptait encore 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

La Poste a enregistré l'un des plus forts taux de croissance de son chiffre d'affaires l'an dernier, principalement grâce à l'augmentation des prix. En revanche, les volumes de lettres, de journaux et de magazines envoyés ont continué de baisser.

Le chiffre d'affaires total s'est élevé à environ 4,3 milliards de francs en 2024, soit 3,6% de plus que l'année précédente, a indiqué lundi la Commission fédérale de la poste (PostCom) dans son rapport annuel. Pour la première fois depuis deux ans, l'entreprise a donc enregistré une hausse de son chiffre d'affaires. Cependant, ce chiffre reste en deçà du record atteint en 2021, année marquée par la pandémie.

Les augmentations de prix dans tous les segments de produits en sont responsables, car dans le même temps, les quantités expédiées ont globalement diminué de 4,6% pour atteindre environ 2,6 milliards d'envois. Seuls les envois de courriers, express et colis ont connu une croissance modérée. Les quantités de lettres, journaux et magazines expédiés ont continué à diminuer.

Fin 2024, la Suisse comptait 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier.

Toujours moins de lettres

Porté par la forte demande dans le segment des colis, le chiffre d'affaires du secteur a augmenté en moyenne de 0,8% par an depuis 2020, indique le rapport. Sur la même période, les volumes ont reculé en moyenne de 4% par an.

Le chiffre d'affaires total du marché des lettres s'est élevé à 1,5 milliard de francs en 2024, pour un volume de 1,6 milliard d'envois. Par rapport à l'année précédente, cela représente une hausse de 2,8%, selon PostCom. Cette augmentation s'explique principalement par les hausses tarifaires, puisque le nombre de lettres acheminées a baissé de 6,4% sur la même période. La tendance à la baisse des années précédentes s'est légèrement accentuée pour les lettres nationales.

Tant pour les lettres que pour les colis, la Poste a rempli les exigences réglementaires de Postcom. Pour les lettres, plus de 97% des livraisons ont respecté les délais d'acheminement, et pour les colis, plus de 96%. Concernant les journaux en abonnement, la Poste a atteint un taux annuel de 97,8% pour l'ensemble de la Suisse.

Remplacement par un service à domicile

Fin 2024, la Suisse comptait encore 765 offices de poste et 1230 agences postales. La Poste dispose au total d'un réseau de 1995 points d'accès desservis. Onze points d'accès ont été supprimés.

En revanche, le nombre de zones bénéficiant d'un service à domicile est passé à 1911 à la fin de l'année 2024, ce qui correspond à une augmentation de 13 zones par rapport à l'année précédente, selon la Commission fédérale de la poste. Cette augmentation est le résultat de la fermeture d'agences postales, le service de remplacement ayant été mis en place comme solution de remplacement.

Le nombre de ménages en Suisse bénéficiant d'un service à domicile a également augmenté pour atteindre 517'286 unités, ce qui correspond à 11,2% de tous les ménages du pays.

Le taux d'accessibilité de la Poste a dépassé la valeur cible de 90% dans tous les cantons. Au niveau national, le taux d'accessibilité annuel a atteint 96,7%. Comme l'année précédente, le taux d'accessibilité le plus élevé a été enregistré dans les cantons de Bâle-Ville, Genève et Zurich, et le plus bas dans ceux de Fribourg, Berne et Uri.

Le financement autonome du service de base de la Poste est garanti à moyen terme. A plus long terme, l'entreprise ne pourra le garantir que si elle reste en mesure de conserver sa rentabilité. La Suisse ne pourra pas éviter à l'avenir un débat de fond sur l'adaptation du service de base et de son financement aux nouvelles conditions, écrit PostCom.

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Economie

L'émiratie Adnoc fait une offre à 18,7 milliards sur Santos

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Les prix du gaz naturel liquéfié et la concrétisation de nouveaux projets du groupe australien en font une cible de reprise alléchante. (archive) (© KEYSTONE/FR170079 AP NY/CLIFF OWEN)

Une filiale de la compagnie d'Etat émiratie Adnoc a fait une offre sur l'intégralité du groupe énergétique australien Santos le valorisant à 18,7 milliards de dollars américains (15,2 milliards de francs), ont annoncé les deux groupes lundi.

Santos, qui a des activités en Australie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et aux Etats-Unis, est un fournisseur majeur de gaz naturel liquéfié en Australie et en Asie.

Le groupe australien a indiqué que son conseil d'administration avait l'intention "de recommander à l'unanimité que les actionnaires de Santos votent en faveur de la transaction" si les deux parties peuvent se mettre d'accord sur les termes de l'opération.

Le groupe émirati Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc) a fait une offre de 5,76 dollars par action Santos, soit 18,72 milliards de dollars pour l'ensemble de la société.

Ce prix par action est supérieur de 28% au niveau de clôture de Santos vendredi.

Il s'agit d'une offre "finale, non contraignante" de la compagnie émiratie, qui avait fait en mars deux offres plus basses et restées confidentielles, a déclaré Santos.

Le titre du groupe australien gagnait 12% à la Bourse australienne ASX en début d'après-midi.

La société énergétique nationale d'Abou Dhabi a présenté son offre par le biais d'un consortium mené par sa filiale XRG.

Les autres membres du consortium incluent Abu Dhabi Development Holding Company et la société internationale d'investissement Carlyle.

L'année dernière, Santos et son rival australien Woodside Energy avaient mené des négociations visant à former l'un des plus grands exportateurs de gaz naturel au monde, avant de les abandonner.

XRG a indiqué dans un communiqué vouloir s'appuyer sur l'expérience de Santos "pour renforcer la sécurité énergétique nationale et internationale". "La transaction proposée est en ligne avec la stratégie et l'ambition de XRG de construire une entreprise mondiale intégrée leader dans le secteur du gaz et du GNL," a-t-il déclaré.

Cible

Santos est une cible d'acquisition potentielle depuis plus de deux ans, selon un rapport de E&P Financial Group grâce à des prix de l'énergie mondiaux plus élevés et au fait que certains projets d'investissement majeurs du groupe australien sont à présent réalisés.

La société de conseil financier s'attend à ce que l'offre de Santos accroisse l'intérêt pour les actifs de gaz naturel liquéfié, après que des médias ont rapporté que la compagnie pétrolière nationale d'Abou Dhabi convoite également des opérations de GNL et de gaz de BP.

Santos a précisé que la "proposition indicative" du groupe d'Abou Dhabi était encore soumise à des vérifications, à un accord sur les termes, et à l'approbation des autorités réglementaires d'Australie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Etats-Unis.

Les Emirats sont le 7e producteur mondial de pétrole, devant l'Iran et le Koweït et au 15e rang mondial pour le gaz naturel. Sa compagnie nationale a entamé une diversification à l'étranger avec une série d'acquisitions ces dernières années.

Le consortium a indiqué vouloir maintenir le siège de Santos à Adelaide.

Il a affirmé qu'il prévoyait d'investir dans l'activité de gaz et de gaz naturel liquéfié de Santos afin de fournir "des solutions fiables et abordables" aux clients en Australie, dans la région Asie-Pacifique et au-delà".

XRG a ajouté qu'il veillerait à ce que Santos investisse dans des projets de captage et de stockage du carbone, des carburants à faible émission de carbone et "d'autres initiatives de décarbonation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les marchés bousculés par l'escalade militaire Iran-Israël

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Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" comme l'or sont recherchées par les investisseurs. (archives) (© KEYSTONE/AP/MARK BAKER)

Les cours du pétrole bondissent, l'or flirte avec son record et les actions reculent vendredi, après l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen Orient provoquée par plusieurs frappes aériennes d'Israël contre des infrastructures nucléaires et militaires en Iran.

L'Iran figurant parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, "un conflit dans le Golfe pourrait perturber le trafic dans l'une des principales voies maritimes mondiales et interrompre l'approvisionnement en pétrole d'une région à l'origine d'environ un quart de la production mondiale", explique Ricardo Evangelista, analyste financier d'ActivTrades.

Face au risque de voir l'offre de pétrole baisser, les prix s'envolaient. Après avoir bondi de plus de 12% dans la nuit, le cours du baril de WTI nord-américain progressait toujours fortement de 7,23% à 73,29 dollars vers 13H40 GMT. Le baril de Brent de la mer du Nord grimpait quant à lui de 7,22% à 74,37 dollars.

Sur le marché des changes, le dollar, monnaie dans laquelle est libellée le pétrole, avançait de 0,70% face à la monnaie unique à 1,1505 euro pour un dollar. La devise israélienne chutait elle de 0,93% face au dollar à 4,1584 shekels pour un dollar.

Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont recherchées par les investisseurs.

La première d'entre elles, l'or, grimpait ainsi de 1,71% à 3443 dollars l'once (31,1 grammes). Il évoluait proche de son dernier record de 3.500 dollars l'once, atteint en avril dernier.

En revanche, les marchés d'actions s'enfonçaient.

A Wall Street, dans les premiers échanges, vers 13H40 GMT, le Dow Jones perdait 1,13%, l'indice Nasdaq lâchait 1,08% et l'indice élargi S&P 500 se contractait de 0,88%.

Sur le Vieux continent, Paris lâchait 0,96%, Francfort 1,11%, Milan 1,23%, Londres 0,20% et Zurich 1,24%. En Asie, Hong Kong a abandonné 0,57%, Shenzhen 1,10% et Shanghai 0,75%. Tokyo a terminé en repli de 0,89%, Séoul de 0,87% et Taipei de 0,96%.

"L'attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l'Iran", commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

"Déclaration de guerre"

Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l'attaque de "déclaration de guerre" et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir. Les forces armées de Téhéran ont averti qu'elles n'auraient "pas de limites" dans leur riposte.

Le président américain Donald Trump a lui exhorté vendredi Téhéran à "conclure un accord avant qu'il ne reste plus rien", prévenant que les "prochaines attaques" seraient "encore plus brutales".

"Cette situation pourrait potentiellement dégénérer en guerre ouverte, avec des conséquences imprévisibles pour la région du Golfe", estime Ricardo Evangelista.

De nouvelles explosions ont été entendues à la mi-journée en Iran, selon des médias locaux qui font état d'une nouvelle frappe sur le centre d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre), et d'un incendie à l'aéroport de Tabriz (nord-ouest).

"Une forte réplique de Téhéran contre Israël "pourrait redéfinir les scénarios macroéconomiques pour le reste de l'année" et un emballement de la confrontation aurait "des implications mondiales", a réagi Stephen Innes, de SPI Asset Management.

"Quoi qu'il en soit, beaucoup d'investisseurs préféreront probablement réduire leur exposition au risque avant un weekend qui s'annonce potentiellement très volatil sur le plan géopolitique", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Côté obligataire, les rendements des emprunts d'État restaient stables, insensibles à l'incertitude. Vers 13H40 GMT, le taux d'intérêt à dix ans américain atteignait 4,38%, contre 4,36% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,49%, contre 2,47%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Bénéfice solide en 2024 et baisse des primes en vue à la Suva

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La Suva s'apprête à alléger les primes de ses assurés pour 716 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suva a réalisé un bénéfice de 315 milions de francs l'an dernier. Ce bon résultat et une année de placement très performante renforcent la santé financière de l'assureur accident de droit public. Conséquence, il va baisser les primes des assurés à un niveau record.

Basée à Lucerne, la Caisse nationale d'assurance accident (Suva) a réalisé en 2024 un résultat de 5,5% sur ses placements (4,8 % en 2023), indique-t-elle vendredi. En tant qu’entreprise à but non lucratif, elle restitue ses excédents aux assurés sous la forme de réductions de primes.

Reversement important

La Suva annonce donc qu'elle va procéder à un nouveau reversement à hauteur de 20% des primes nettes en 2026. En outre, elle baisse de 4,3% les primes brutes dans l’assurance contre les accidents non professionnels malgré une évolution de risque stable et de 1,5% les primes dans l’assurance contre les accidents professionnels, grâce à l'évolution favorable du risque dans ce domaine.

Cela représente un allègement de 716 millions de francs pour les entreprises assurées et fait baisser leurs primes à un niveau historiquement bas: à 1,82% de la masse salariale, alors que leur niveau se situait encore à 3%, il y a quinze ans.

Cette mesure "contribue à renforcer la place économique suisse", écrit l'assureur. Le Conseil de la Suva, composé de représentants des employeurs, des travailleurs et de la Confédération, décidera de l’utilisation des excédents restants en fonction de la situation financière dans les prochaines années.

Grande solvabilité

Le bénéfice 2024 de la Suva dépasse de six millions de francs celui de l'année précédente. Son quotient de solvabilité se situe toujours à la limite supérieure de 190%, fixée par le Conseil de la Suva. La limite inférieure prescrite par la loi est de 100%.

L'an dernier, les accidents et maladies professionnels ont nettement diminué de 3,7% pour s’établir à environ 180'000 cas. Les accidents non professionnels ont augmenté de 2,2% et totalisent environ 298'000 cas. Au cours de la décennie écoulée, le risque d’accident a diminué de 14 % dans l’assurance contre les accidents professionnels. Dans le secteur des loisirs, le taux d’accidents est resté stable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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