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Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note

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Moody's a relevé vendredi la note de l'Italie, de stable à positive. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.

Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".

L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".

Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.

L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.

Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).

Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".

C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.

Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.

Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.

Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza:les violations des 2 côtés doivent être condamnées, dit Cassis

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S'agissant des tirs sur des Palestiniens pendant les distributions d'aide des derniers jours dans la bande de Gaza, Ignazio Cassis a affirmé qu'il y avait "une guerre de l'information": "Il y a eu des coups de fusil; qui a tiré où, on ne le saura jamais". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Toutes les violations doivent être condamnées et il y en a des deux côtés", a déclaré Ignazio Cassis au 19.30. Le ministre PLR était interrogé sur les dizaines de morts lors des distributions d'aide sous contrôle israélien à Gaza.

"Je condamne toute atteinte du droit international, que ce soit de la part du Hamas ou d'Israël", s'est borné à répéter le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Ce dernier est l'objet de vives critiques concernant son attitude vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

S'agissant des tirs sur des Palestiniens pendant les distributions d'aide des derniers jours, le Tessinois a affirmé qu'il y avait "une guerre de l'information": "Il y a eu des coups de fusil; qui a tiré où, on ne le saura jamais. On ne peut croire ni l'un ni l'autre côté", a-t-il estimé.

"Mais il faut condamner le fait que l'un et l'autre côté ne permettent pas que l'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza et soit correctement distribuée", a ajouté Ignazio Cassis. "Si le Hamas rendait les otages à Israël, on aurait un cessez-le-feu depuis longtemps", a-t-il soutenu.

GHF: "procès d'intention"

Interrogé sur la décision de ne pas signer la lettre de 22 pays européens réclamant que l'aide humanitaire soit gérée par l'ONU et les ONG, et pas par Israël, M. Cassis a pointé que cette missive intentait "un procès d'intention à une fondation dont on ne savait rien", faisant allusion à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Il a fustigé "une position non neutre".

La GHF, organisation au financement opaque derrière les distributions aux conséquences sanglantes des derniers jours, est soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Sous le feu des critiques

Le ministre PLR est la cible de fortes critiques concernant son attitude vis-à-vis de la situation à Gaza et du conflit israélo-palestinien en général.

Dans une lettre ouverte au chef de la diplomatie, 56 anciens diplomates helvétiques se sont dits dimanche choqués par "le silence et la passivité" de la Suisse face aux "crimes de guerre" commis par Israël dans l'enclave palestinienne. Ils exigent des mesures immédiates contre ce pays.

Selon le SonntagsBlick, le Tessinois a également reçu une lettre d'employés de son propre département lui demandant de "condamner fermement les opérations indiscriminées de l'armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie".

Mercredi, plus de 80 organisations et des personnalités, dont les deux ex-conseillères fédérales Micheline Calmy-Rey et Ruth Dreifuss, ont adressé une lettre ouverte au Conseil fédéral, l'appelant à agir.

Un appel du PS fustigeant "l’inaction de plus en plus insupportable de la Suisse officielle" a réuni 130'000 signatures, déposées lundi à la Chancellerie fédérale. Enfin, les parlements vaudois, fribourgeois et jurassien ainsi que des Villes de Lausanne et de Genève ont voté des résolutions demandant un engagement accru du Conseil fédéral dans ce dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Gaza: la Croix-Rouge confirme 27 morts dans des tirs israéliens

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Chaque fois que les gens s'approchaient du rond-point d'Al-Alam, ils étaient la cible de tirs", a raconté une déplacée à l'AFP à propos de la tuerie. "Mais ils ne s'en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C'est à ce moment-là que l'armée a commencé à tirer intensément". (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La Croix-Rouge a confirmé mardi la mort de 27 personnes dans des tirs près d'un centre d'aide dans le sud de la bande de Gaza, annoncée plus tôt par les secours du territoire palestinien. L'armée israélienne affirme avoir ouvert le feu en direction de "suspects".

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a "condamné" ces tirs, évoquant des pertes de vies "inconcevables", deux jours après un drame similaire au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées, selon les secours palestiniens.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dénoncé de son côté des "crimes de guerre".

Outre les 27 morts mardi à Rafah, la Défense civile a indiqué que 19 Palestiniens avaient été tués par l'armée israélienne à travers le territoire palestinien dévasté, où les quelque 2,4 millions d'habitants assiégés par Israël sont menacés de famine, selon l'ONU.

Afflux massif de blessés par balle

Mardi à l'aube, l'hôpital de campagne du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, "a reçu un afflux massif de 184 patients ; 19 d'entre eux ont été déclarés morts à leur arrivée et huit autres ont succombé à leurs blessures peu de temps après", a indiqué dans la soirée le CICR dans un communiqué, soulignant que "la majorité des patients avaient été blessés par balles".

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré plus tôt que "les forces d'occupation israéliennes avaient ouvert le feu à l'aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s'étaient rassemblés près du rond-point dans la zone d'Al-Alam à Rafah", où ils attendaient de l'aide humanitaire.

Faire "toute la lumière"

Le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré lors d'une conférence de presse dans la soirée que "des soldats avaient procédé à des tirs de semonce (...) en direction de suspects qui s'approchaient d'une manière qui mettait en danger leur sécurité", ajoutant que l'armée avait ouvert une enquête pour faire "toute la lumière" sur ce qui s'est passé.

Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

"Comment puis-je te laisser partir, maman?"

A l'hôpital Nasser, le mari et les enfants de Rim al-Ahkras, figurant parmi les victimes des tirs mortels à l'aube, étaient submergés par le chagrin.

"Comment puis-je te laisser partir, maman?", a lâché son fils Zein, en enlaçant le corps recouvert d'un linceul blanc à l'extérieur de l'établissement. Une fillette a saisi une main de la mère et l'a embrassée, d'autres petits enfants autour étaient en larmes au moment des adieux empreints d'une forte émotion.

Le rond-point où le drame est survenu se trouve à environ un kilomètre d'un centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Procédés et neutralité en cause

La GHF a débuté ses opérations il y a un peu plus d'une semaine, après la levée très partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

GHF a annoncé dans la soirée la nomination à sa tête du pasteur Johnnie Moore, un évangélique américain de droite.

"Tirer sur la foule"

Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, est partie tôt le matin avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF.

"Les tirs ont commencé par intermittence vers 05h00 du matin. Chaque fois que les gens s'approchaient du rond-point d'Al-Alam, ils étaient la cible de tirs", a-t-elle raconté à l'AFP: "Mais ils ne s'en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C'est à ce moment-là que l'armée a commencé à tirer intensément".

Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, raconte lui qu'"un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l'empêcher de s'approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts", a-t-il dit à l'AFP.

"Prendre le contrôle du territoire palestinien"

Le 17 mai, Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.

Sur les 251 personnes enlevées, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54'510 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Gaza: la GHF nomme à sa tête un évangélique de droite

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"GHF estime que servir le peuple de Gaza dans la dignité et la compassion doit être la priorité", dit le pasteur Moore, qui s'insurge contre "les fausses informations sur la violence sur nos sites". Mardi ,les secours de Gaza ont annoncé la mort de 27 personnes tuées près d'un centre de distribution (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les USA et Israël, a déclaré mardi qu'elle nommait à sa tête un évangélique de droite. Cela après l'annonce par les secours du territoire palestinien de la mort de 27 personnes tuées près d'un centre de distribution

L'organisation nouvellement créée a déclaré avoir nommé comme président le pasteur Johnnie Moore, un évangélique américain de droite qui a travaillé de près avec le président américain Donald Trump sur les questions de liberté religieuse.

Cette nomination "souligne la détermination de GHF à allier l'excellence opérationnelle et la direction expérimentée, axée sur le service", a déclaré le directeur par intérim de l'organisation, John Acree, dans un communiqué.

Dizaines de morts

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque, affirme avoir distribué des millions de repas depuis le début de ses opérations la semaine dernière dans le territoire palestinien.

Mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution. La GHF a démenti tout incident.

La Défense civile de Gaza a déclaré que 27 personnes avaient été tuées mardi par des tirs israéliens près d'un centre géré par la GHF dans le sud de la bande de Gaza. La Croix-Rouge a confirmé le bilan.

Servir les buts militaires d'Israël

Les Nations unies et de nombreuses ONG refusent de travailler avec cette organisation. Elles s'inquiètent qu'elle n'ait été créée pour servir les buts militaires d'Israël.

Johnnie Moore avait été nommé par Donald Trump au sein d'une commission chargée de le conseiller sur les questions de liberté religieuse, selon la GHF.

"Dignité et compassion"

"GHF estime que servir le peuple de Gaza dans la dignité et la compassion doit être la priorité numéro un", dit le pasteur Moore dans le communiqué, qui s'insurge contre "les fausses informations sur la violence sur nos sites".

Cette annonce survient après qu'une importante société américaine de conseil ayant contribué à la création de la GHF, le Boston Consulting Group (BCG), a déclaré mettre fin à son contrat avec l'organisation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: Moscou ne s'attend à aucune "avancée" rapide

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Moscou demande à Kiev de retirer ses troupes des 4 régions d'Ukraine dont la Russie revendique l'annexion. Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui demande le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité des Occidentaux. Ici, le ministre ukrainien de la défense. (© KEYSTONE/AP/Emrah Gurel)

Pas de solution "immédiate" à l'horizon: le Kremlin a écarté mardi tout règlement à court terme du conflit armé en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux à Istanbul.

Sur le terrain, les frappes se poursuivent. Selon Kiev, six civils ukrainiens ont été tués mardi, tandis que l'Ukraine, qui continue de mener des opérations en territoire russe, a revendiqué une attaque contre le pont de Crimée reliant la péninsule annexée par Moscou à la Russie.

Alors que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, a l'avantage, Kiev accuse depuis des mois la Russie de faire traîner les négociations de paix. Moscou refuse sa demande d'une trêve inconditionnelle, estimant qu'elle permettrait à l'Ukraine de reprendre des forces avec l'aide de ses alliés occidentaux.

"Question extrêmement complexe"

"Il serait erroné d'attendre des décisions et des avancées immédiates", a tranché mardi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

"La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances", a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout "éliminer les causes profondes du conflit" pour parvenir à la paix.

La Russie campe sur des demandes maximalistes, à savoir la cession par Kiev de quatre régions qu'elle occupe partiellement, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce à intégrer l'Otan. Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que l'Ukaine avait été invitée à un sommet de l'Alliance fin juin à La Haye.

Depuis son lancement en février 2022, l'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine a fait au moins des dizaines de milliers de victimes civiles et militaires dans les deux camps.

Et les tractions diplomatiques initiées mi-février par le président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit n'ont abouti qu'à de maigres avancées.

Exigences inconciliables

Lundi, Russes et Ukrainiens se sont retrouvés pour la deuxième fois en deux semaines à Istanbul pour des discussions de paix directes, sous médiation turque.

Lors de cette réunion, la Russie a une nouvelle fois rejeté la proposition de Kiev et des Européens d'instaurer un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours. Elle a proposé en retour une trêve partielle de 2 ou 3 jours dans certains secteurs du front.

Russes et Ukrainiens ont toutefois convenu d'échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués. En revanche, les exigences de chaque camp, sur le fond, semblent toujours aussi inconciliables.

La délégation russe a remis aux Ukrainiens un mémorandum, publié par les agences de presse russes. Moscou y demande à Kiev de retirer ses troupes des quatre régions d'Ukraine dont la Russie revendique l'annexion, avant tout cessez-le-feu global.

Ces conditions sont inacceptables pour l'Ukraine, qui demande un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes des Occidentaux.

Demandes de sanctions rejetées

Kiev appelle Washington à sanctionner davantage Moscou pour la "contraindre" à accepter une trêve globale, mais Donald Trump a refusé pour l'heure de prendre de telles mesures, disant ne pas vouloir faire échouer un potentiel accord.

En l'état, une rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump est "peu probable" dans un avenir "proche", selon M. Peskov.

Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée mardi à Washington pour discuter avec l'administration Trump du "soutien à la défense" de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé Kiev.

Pression sur la région de Soumy

Selon les autorités ukrainiennes, un bombardement russe a tué mardi deux civils dans un village de la région de Kharkiv (nord-est), tandis qu'au moins quatre autres sont morts lors d'une frappe de roquettes sur la ville de Soumy (nord), qui a fait au moins 20 blessés.

La région de Soumy, frontalière de la Russie, est soumise à une pression accrue depuis des semaines, Moscou disant vouloir y constituer une "zone tampon" pour prévenir des incursions ukrainiennes. Mardi, l'armée russe y a revendiqué la prise d'une nouvelle localité.

Ponts et trains visés

L'Ukraine continue de son côté d'entreprendre des opérations en territoire russe. Mardi, elle a revendiqué une attaque à l'explosif contre le pont de Crimée, ouvrage gigantesque déjà visé à deux reprises par Kiev.

Moscou a aussi accusé mardi l'Ukraine d'être à l'origine des explosions qui ont provoqué le week-end dernier l'effondrement de deux ponts et des accidents de trains en Russie, qui ont fait sept morts et 113 blessés.

Dimanche, l'Ukraine avait mené une attaque coordonnée de drones contre plusieurs aérodromes russes, jusqu'en Sibérie, assurant avoir touché de nombreux avions russes, dont des bombardiers stratégiques. Après cette attaque d'une complexité inédite, les autorités russes n'ont fait quasiment aucune déclaration.

Interrogé mardi sur le sujet, Dmitri Peskov a botté en touche, se contentant d'appeler à attendre les "résultats de l'enquête" et à se référer aux communiqués du ministère russe de la Défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

En Autriche, Clint Eastwood et l'entretien "bidon"

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"Je n'ai jamais accordé d'interview à un journal autrichien appelé Kurier et cette interview est entièrement bidon", affirme Clint Eastwood, qui vient de fêter ses 95 ans. (archive) (© KEYSTONE/AP Invision/CHARLES SYKES)

Le journal autrichien Kurier, peu habitué à la lumière internationale, pouvait s'enorgueillir d'avoir décroché un entretien avec Clint Eastwood. Problème: tout a été inventé selon l'acteur, qui dit n'avoir accordé aucune interview ces dernières semaines.

"Remettons les pendules à l'heure", a-t-il déclaré dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi sur le site américain spécialisé Deadline.

"Je n'ai jamais accordé d'interview à un journal autrichien appelé Kurier et cette interview est entièrement bidon", a ajouté le comédien qui vient de fêter ses 95 ans.

Le réalisateur de "Juré n°2", son dernier film, semble chiffonné qu'on lui prête, dans cet article publié vendredi, des propos sur le cinéma tel qu'il est réalisé depuis quelques années.

Kurier cite l'artiste oscarisé en disant qu'il regrette "le bon vieux temps, quand les scénaristes écrivaient des films comme 'Casablanca' dans de petits bungalows sur les studios de tournage".

Clint, légende vivante

Selon le journal, cette légende vivante aurait également affirmé que "nous vivons à une époque de remakes et de franchises", et aurait résumé sa philosophie ainsi: "Faites quelque chose de neuf ou restez chez vous".

Un conseil relayé par des médias américains puis repris largement sur les réseaux sociaux dans le week-end.

Contactée par l'AFP, la rédaction de Kurier à Vienne a déclaré "n'avoir eu vent de cette accusation que ce matin" et "examiner actuellement les faits".

"Cela prendra un certain temps compte tenu du décalage horaire avec les États-Unis", mais le journal promet de "faire une déclaration dès que possible".

Né en 1930, Clint Eastwood compte plus d'une centaine de films à son actif dont certains ont remporté les plus grands prix ("Impitoyable" en 1993, Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film, tout comme "Million Dollar Baby" en 2005).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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