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Fonds malaisien 1MDB: Edmond de Rothschild condamné au Luxembourg

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Le siège social de la banque Edmond de Rothschild à Genève. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque Edmond de Rothschild a été condamnée jeudi pour blanchiment et s'est vue confisquer 25 millions d'euros par un tribunal luxembourgeois, dans une des multiples ramifications du vaste scandale lié au fonds souverain malaisien 1MDB.

"C'est la première fois qu'un établissement bancaire luxembourgeois est condamné en matière de blanchiment", a souligné dans un communiqué l'administration judiciaire du Grand-duché.

Le fonds 1MDB, créé en 2009 à l'arrivée au pouvoir du Premier ministre malaisien Najib Razak pour moderniser le pays, s'est retrouvé au coeur d'allégations de corruption, déclenchant une série d'enquêtes, en Suisse, à Singapour et aux États-Unis entre autres.

"Une très grande partie des fonds levés par 1MDB a été détournée au fil des années, notamment entre 2009 et 2013, par le Premier ministre, des fonctionnaires malaisiens, et d'autres personnes", rappelle la justice luxembourgeoise.

Au Luxembourg, où est établie la filiale Europe de la banque Edmond de Rothschild (société de droit suisse), des dizaines de comptes ouverts dans l'établissement par un ressortissant émirati, au nom de différentes sociétés, ont servi aussi à détourner de l'argent du fonds malaisien.

L'enquête ouverte au Grand-duché en 2016 "a permis d'établir qu'à travers des flux financiers internationaux et complexes, des fonds provenant de 1MDB ont été crédités in fine sur les comptes bancaires de plusieurs de ces sociétés, et ce après avoir transité à travers de nombreuses autres juridictions", notamment des paradis fiscaux des Caraïbes.

Le jugement rendu jeudi par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg, qui retient les infractions de "blanchiment" et de "recel", clôt le volet du dossier relatif à la responsabilité pénale de la banque Rothschild, est-il précisé.

Il y a deux autres volets: l'un concernant le client émirati et ses sociétés, dans lequel les investigations se poursuivent. L'autre, qui cible des dirigeants et employés d'Edmond de Rothschild Europe, en est au stade du réquisitoire de renvoi devant le tribunal, que le parquet doit encore finaliser.

En Malaise, le scandale 1MDB a coûté la défaite de Najib Razak aux élections de mai 2018 puis entraîné sa condamnation à 12 ans de prison, une peine réduite en février 2024 à six ans. L'ex-Premier ministre de 71 ans est actuellement engagé dans une procédure pour tenter d'obtenir une assignation de résidence et sortir de prison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Trump déploie 2000 membres de la Garde nationale en Californie

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Des manifestants s'en prennent à une voiture des douanes. (© KEYSTONE/AP/Eric Thayer)

Le président américain Donald Trump a ordonné samedi le déploiement de 2000 gardes nationaux à Los Angeles, a déclaré sa porte-parole, après des heurts dans la ville californienne lors de manifestations contre les arrestations massives d'immigrés illégaux.

Des affrontements entre manifestants protestant contre les expulsions massives lancées par Donald Trump sont en cours à Paramount, une banlieue hispanophone de la ville californienne, selon des images diffusées en direct par l'AFP.

"Le président Trump a signé un mémorandum présidentiel prévoyant le déploiement de 2000 gardes nationaux pour remédier à l'anarchie qu'on a laissé prospérer", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en rejetant la faute sur les dirigeants démocrates californiens "incapables".

Le gouverneur démocrate Gavin Newsom, régulièrement en proie aux attaques du dirigeant américain, a dénoncé une décision "volontairement incendiaire".

Le président américain avait peu auparavant menacé d'une telle mesure, après une seconde journée d'incidents.

"Si le gouverneur de Californie, Gavin Newscum, et la maire de Los Angeles, Karen Bass, ne peuvent pas faire leur travail, ce que tout le monde sait, alors le gouvernement fédéral interviendra et résoudra le problème", a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social, en désignant M.Newsom par un quolibet.

Pour le deuxième jour consécutif à Los Angeles, des heurts ont opposé des manifestants opposés aux expulsions massives de migrants illégaux dans le cadre de la politique lancée par M.Trump et les agents fédéraux de la police de l'immigration (ICE).

Ceux-ci ont tiré des grenades assourdissantes et plusieurs personnes ont été interpellées à Paramount, une banlieue à très forte majorité hispanophone de Los Angeles.

"Nous épluchons les vidéos pour identifier les auteurs. Vous amenez le chaos, on apporte les menottes", a écrit sur X le directeur adjoint de la police fédérale (FBI), Dan Bongino.

Attaque d'un car de police

Des membres de l'ICE s'étaient rassemblés samedi matin près d'un grand magasin de bricolage Home Depot, où des travailleurs viennent traditionnellement proposer leurs services pour la journée.

Il n'est pas clair si les agents de l'ICE s'apprêtaient à arrêter des personnes sans papiers, ou s'ils se rassemblaient simplement à cet endroit en vue d'une autre opération.

Mais des manifestants ont commencé à se regrouper et le bureau du shérif a indiqué avoir déployé des agents sur place en fin de matinée alors que les tensions montaient.

Des manifestants ont jeté des objets sur les forces de l'ordre et tenté d'empêcher un autocar de quitter les lieux. Les agents les ont repoussés à l'aide de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes.

Des manifestants s'en sont également pris à un car de l'US Marshals Service qui sortait d'une autoroute voisine, conduisant les autorités à fermer les bretelles d'accès.

Les rues ont été jonchées de débris et de caddies renversés, selon les images des médias américains qui rapportent aussi que des manifestants ont mis le feu à un drapeau américain.

Des incidents du même type s'étaient déjà produits vendredi à Los Angeles, où des manifestants avaient jeté des oeufs sur des véhicules de l'ICE après que des agents eurent arrêté des sans-papiers.

"Tolérance zéro"

Des images partagées sur X samedi par le chef de la police aux frontières Michael Banks, et relayées par Stephen Miller, un des proches conseillers de Donald Trump, ont montré des dizaines d'agents en tenue militaire kaki, armés et équipés de masques à gaz, faisant face à des manifestants.

"L'administration Trump applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements criminels et de la violence, en particulier lorsque cette violence vise des agents des forces de l'ordre qui tentent de faire leur travail", a martelé Mme Leavitt.

Stephen Miller, après les incidents de vendredi, avait évoqué sur X "une insurrection contre les lois et la souveraineté des Etats-Unis".

Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, a menacé de faire aussi appel à l'armée régulière basée non loin. Si nécessaire, les "Marines de Camp Pendleton seront également mobilisés. Ils sont déjà en état d'alerte", a-t-il déclaré sur les médias sociaux.

Pour Gavin Newsom, la décision de déployer la Garde nationale "est délibérément incendiaire et ne fera qu'aggraver les tensions".

"Nous sommes en étroite coordination avec la ville et le comté, et il n'y a actuellement aucun besoin non satisfait", a-t-il assuré sur X.

"Tout le monde a le droit de manifester pacifiquement, mais soyons clairs: la violence et la destruction sont inacceptables, et les responsables devront rendre des comptes", a pour sa part déclaré sur X la maire de Los Angeles, Karen Bass.

Le dernier déploiement de la Garde nationale en Californie pour des troubles civils remontre à 2020, à la suite des violentes émeutes provoquées par la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier à Los Angeles.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain et son gouvernement ont multiplié les initiatives pour expulser un maximum de sans-papiers du pays, tout en cherchant à étendre leurs prérogatives en la matière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Colombie: un candidat à la présidence blessé par balles

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La police monte la garde devant l'hôpital Medicentro où le candidat à la présidentielle colombienne Miguel Uribe a été admis. (© KEYSTONE/AP/Jhon Wilson Vizcaino)

Le sénateur conservateur Miguel Uribe, prétendant à la présidence de la Colombie pour l'élection de mai 2026, a été touché samedi à Bogota par trois balles dont deux à la tête. Le gouvernement a qualifié l'attaque d'"attentat".

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre l'homme politique de 39 ans en train de prononcer un discours lors d'un meeting de campagne dans l'ouest de la capitale quand des coups de feu retentissent.

Sur d'autres images, on le voit allongé sur le toit d'un véhicule, le corps ensanglanté.

Le maire de Bogota, Carlos Galan, a indiqué qu'il était "soigné en urgence" et que "le tireur a été interpellé".

Selon la police, l'auteur présumé est un mineur, qui a ouvert le feu à environ 17h30 locales (00h30 en Suisse). Blessé à une jambe, il a été capturé par les gardes du corps de M.Uribe, a expliqué à la presse le chef de l'autorité.

L'élu de droite a été touché deux fois à la tête et une fois au genou, ont précisé les ambulanciers qui l'ont pris en charge.

Il a été transporté dans un établissement médical spécialisé, a ajouté la municipalité.

Deux autres personnes ont été blessées, selon la police.

M.Uribe est membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne. Celle-ci est dirigée par l'influent ancien président Alvaro Uribe, à la tête du pays entre 2002 et 2010.

L'ex-dirigeant a évoqué une attaque contre "un espoir pour la patrie". Les deux n'ont aucun lien de parenté.

Le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro a, de son côté, dénoncé "catégoriquement et énergiquement l'attentat".

"Cet acte de violence est une attaque non seulement contre l'intégrité physique du sénateur, mais aussi contre la démocratie, la liberté de pensée et l'exercice légitime de la politique en Colombie", a souligné la présidence dans son communiqué.

"Respecter la vie, c'est ça la ligne rouge. La Colombie ne doit pas tuer ses enfants", a écrit M.Petro sur le réseau social X.

Le sénateur Uribe avait annoncé en octobre aspirer à être élu président en 2026 pour succéder à Gustavo Petro, dont il est un vif détracteur.

Bien que la campagne officielle pour le scrutin de mai 2026 ne soit pas encore ouverte, plusieurs prétendants ont déjà commencé à défendre leurs candidatures déclarées.

Récompense de 700'000 dollars

Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a condamné l'attentat et annoncé sur le réseau social X que les autorités offraient une récompense d'environ 700'000 dollars pour toute information permettant de capturer les responsables.

Le chef de la diplomatie des Etats-Unis, Marco Rubio, a blâmé la "rhétorique violente de gauche" après cet attentat, appelant M.Petro à "modérer" ses propos et "protéger les représentants publics colombiens".

Le bureau de l'ONU en Colombie a quant à lui "fermement" condamné l'attaque. "Nous sommes convaincus que les autorités feront la lumière sur les faits et puniront" les auteurs, a-t-il réagi sur X.

Le président de l'Equateur voisin, Daniel Noboa, ainsi que la cheffe de l'opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, ont apporté sur X leur soutien à la famille du sénateur.

Miguel Uribe est le petit-fils de Julio Cesar Turbay, président entre 1978 et 1982, et le fils de Diana Turbay, une journaliste qui avait été enlevée par l'ex-baron de la drogue Pablo Escobar, avant d'être tuée lors d'une opération militaire de sauvetage en 1991.

Sénateur depuis 2022, Miguel Uribe avait auparavant été secrétaire du gouvernement de la capitale Bogota. Il avait également tenté de conquérir la mairie en 2019, sans succès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Munich: une femme poignarde des passants, la police l'abat

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La police allemande est intervenue à Munich, samedi soir, où une femme a poignardé plusieurs personnes. (Photo d'archive). (© KEYSTONE/DPA/DAVID INDERLIED)

Après avoir attaqué plusieurs personnes au couteau, une femme a été abattue par la police sur la Theresienwiese à Munich, samedi soir. Les agents ont tiré sur la trentenaire. Transportée à l'hôpital, elle a succombé à ses blessures.

La femme a d'abord blessé au couteau un homme de 56 ans dans la Westendstrasse, derrière la Theresienwiese, a indiqué la police. Il a été légèrement blessé et a reçu un traitement ambulatoire. Un peu plus tard, elle a blessé au couteau une femme de 25 ans à la Schwanthalerhöhe. La gravité de ses blessures n'était pas claire au début, mais il n'y a pas de danger de mort.

La police n’est pas en mesure de dire avec certitude si l’agresseuse connaissait ses victimes, mais cela semblait peu probable. Le mobile de l'attaque est pour l'heure inconnu.

Plusieurs patrouilles ont été dépêchées pour arrêter cette femme de 30 ans, résidant à Munich, qui continuait à manier son couteau. Des coups de feu ont alors été tirés. Le nombre de tirs reste inconnu à ce stade.

La police a précisé en soirée, dans un premier communiqué aux médias, qu’il n’y avait aucun danger pour la population.

Comme le veut la procédure, l’Office régional de la police criminelle (Landeskriminalamt) a pris en charge l’enquête sur les tirs de la police. L’enquête sur les actes présumés de la femme a été confiée au commissariat 11, la brigade criminelle de Munich spécialisée dans les affaires d’homicide.

Des similitudes avec l’attaque de Hambourg

L’affaire rappelle une attaque survenue il y a environ deux semaines à la gare centrale de Hambourg: une femme avait poignardé des personnes au hasard sur un quai bondé destiné aux trains grandes lignes. D’après la police, 18 personnes avaient été blessées. La suspecte de 39 ans avait été arrêtée, et un juge avait ordonné son placement dans une clinique psychiatrique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Trump menace Musk de représailles s'il s'oppose aux républicains

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Donald Trump et Elon Musk semblent bien loin d'un potentiel rabibochage (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a menacé dans une interview samedi son ancien allié Elon Musk de "très lourdes conséquences" s'il tentait de nuire à des élus républicains, deux jours après leur violente rupture qui a éclaté aux yeux du monde entier.

Malgré une accalmie apparente depuis vendredi, les deux hommes s'étant souhaité mutuellement "bonne chance" et Elon Musk ayant supprimé plusieurs messages accusateurs et menaçants, les deux hommes semblent décidément bien loin d'un potentiel rabibochage.

Née d'un désaccord sur la vaste loi budgétaire voulue par le républicain, la rupture entre le président de la première puissance mondiale et l'homme le plus riche de la planète pourrait être porteuse de lourdes conséquences politiques et économiques.

Interrogé sur la possibilité que le richissime entrepreneur finance des candidats démocrates en campagne contre des élus républicains soutenant ce texte, Donald Trump a répondu à la chaîne NBC: "s'il le fait, il devra en payer les conséquences".

"Il devra faire face à de très lourdes conséquences", a-t-il ajouté, sans détailler la nature de ces potentielles répercussions.

"Très irrespectueux"

Après des mois d'une alliance idyllique savamment mise en scène, Donald Trump et Elon Musk se sont déchirés publiquement jeudi à coup de messages interposés sur leurs réseaux sociaux respectifs, s'accusant de "folie" pour le premier, "d'ingratitude" pour le second.

Interrogé sur l'avenir de leur relation, le président américain a déclaré samedi n'avoir "aucun" désir de renouer avec M. Musk et "aucune intention de lui parler". "Il est très irrespectueux. On ne peut pas manquer de respect à la fonction présidentielle", a-t-il encore dit.

Après être resté longtemps silencieux face aux attaques incessantes de l'entrepreneur contre sa "grande et belle loi", un texte qui prévoit d'énormes allègements fiscaux, de lourdes dépenses pour la défense et des coupes dans les prestations sociales, Donald Trump a fini par répliquer jeudi vertement.

Le qualifiant de "fou", le président a menacé "d'annuler les subventions et contrats gouvernementaux" du patron de Tesla et SpaceX, ce dernier ripostant avec une flopée de posts dans lesquels il a notamment accusé Donald Trump d'être impliqué dans l'affaire Jeffrey Epstein, du nom d'un financier accusé d'exploitation sexuelle de mineures.

"Pas nouveau"

"Il est temps de lâcher la grosse bombe: (Trump) est dans les dossiers Epstein", avait-il ainsi écrit sur X. "C'est la véritable raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics."

Ce message, comme d'autres publiés ou partagés le même jour par le multimilliardaire, dont l'un appelait à destituer le président, n'étaient plus visibles sur son compte samedi.

Interrogé par NBC sur ses liens amicaux passés avec le financier, mis en avant par Elon Musk, le républicain a répondu samedi: "ce n'est pas nouveau, on en parle depuis des années".

Si Donald Trump l'a côtoyé, il a toujours nié avoir passé du temps dans la propriété d'Epstein sur les îles Vierges américaines où, selon les procureurs, le financier se livrait à un trafic sexuel avec des jeunes filles mineures.

L'histoire de Jeffrey Epstein, au coeur d'un vaste scandale international de crimes et d'exploitation sexuels et qui s'est suicidé en prison en 2019 avant d'être jugé, alimente de nombreuses théories complotistes et obsède une partie de la droite radicale américaine.

"Même l'avocat d'Epstein a dit que je n'avais rien à voir avec cela", a réaffirmé Donald Trump samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 36 morts

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Plus de 50 otages, selon l'armée israélienne, sont toujours détenus dans la bande de Gaza, dont une trentaine sont décédés. En photo, une manifestation pour leur retour en Israël, il y a une dizaine de jours. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La Défense civile de Gaza a indiqué qu'au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d'entre elles près d'un centre d'aide. L'armée a fait état de tirs de sommation en direction de "suspects".

Les forces israéliennes ont par ailleurs annoncé samedi avoir ramené au cours d'une opération spéciale à Gaza le corps d'un otage thaïlandais enlevé lors de l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre il y a vingt mois jour pour jour.

Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse et sa population menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l'aide, selon l'ONU.

Par ailleurs, un navire humanitaire avec à son bord douze militants parmi lesquels l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg a atteint samedi les côtes égyptiennes et se rapproche de la bande de Gaza, selon les organisateurs.

"Menaces directes"

Samedi vers 07H00 (06h00 en Suisse), "six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam", où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Un habitant de Gaza, Samir Abou Hadid, a raconté à l'AFP que des milliers de personnes s'étaient rassemblées près du rond-point, et "au moment où certaines tentaient d'avancer vers le centre d'aide, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l'air, puis sur des civils".

L'armée israélienne a indiqué à l'AFP que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient "appelé des suspects à s'éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation". Elle a ajouté être "au courant d'informations faisant état de victimes".

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès à mesure que les combats s'étendent, il est extrêmement difficile de confirmer de façon indépendante les bilans et les circonstances des morts dont fait état la Défense civile.

Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, avec laquelle l'ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

La GHF a indiqué dans un communiqué avoir été contrainte de suspendre la distribution d'aide samedi, en raison de "menaces directes" du Hamas contre ses employés, mais souligné qu'elle ne se laisserait pas décourager et reprendrait la distribution "sans délai".

"Effondrement du système de santé"

Le porte-parole de la Défense civile a rapporté d'autres bombardements à travers le territoire, avec un bilan total d'au moins 36 morts depuis l'aube.

De son côté, dans un communiqué publié samedi, l'Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre "l'effondrement du système de santé de la bande de Gaza", où "il n'y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord" du territoire.

Le Hamas a publié dans un communiqué la photo de l'otage israélien Matan Zangauker semi-allongé, avec un bras recevant une perfusion, image collée sur un sac poubelle d'où le sang coule, avec le message suivant en hébreu et en anglais: "il ne reviendra pas vivant".

Dans la soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages et un cessez-le-feu.

Réagissant à la publication de la photo par le Hamas, la mère de l'otage, Einav Zangauker, a lancé devant la foule: "Je ne peux plus supporter ce cauchemar. L'ange de la mort, (le Premier ministre Benjamin) Netanyahu, continue de sacrifier les otages", selon une vidéo l'AFP.

L'armée israélienne a par ailleurs indiqué avoir récupéré dans la région de Rafah le corps de l'otage thaïlandais Nattapong Pinta, enlevé lors de l'attaque du 7-Octobre, dans le kibboutz Nir Oz, et "tué en captivité", selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

Dans la soirée, l'armée a annoncé avoir mené une autre opération à Gaza-ville, au cours de laquelle elle dit avoir tué Assaad Abou Charia, chef de l'organisation terroriste Kataeb al-Moudjahidine.

Il a participé à "l'attaque contre le kibboutz Nir Oz, où il fut l'un des principaux instigateurs du massacre, et a été directement impliqué dans l'enlèvement et l'assassinat de Shiri, Ariel et Kfir Bibas", famille devenue le symbole de la tragédie des otages en Israël, ainsi que dans celui de l'otage thaïlandais ramené de Gaza en Israël samedi, selon le communiqué de l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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