Alors que l’Université de Genève annonce la fin de ses partenariats stratégiques et lance un appel concernant la situation humanitaire à Gaza, les étudiants et étudiants engagés pour la cause palestinienne jugent la mesure insuffisante. Entretien avec Lou, membre de la Coordination estudiantine pour la Palestine.
Ce mardi matin, la Direction de l’Université de Genève (UNIGE) devait s’exprimer publiquement sur la refonte de ses collaborations internationales. La conférence de presse prévue au Palais Eynard n’a finalement pas eu lieu mais la position de l'UNIGE a été transmises quelques minutes plus tard. Lou, étudiant engagé au sein de la Coordination estudiantine pour la Palestine, ne cache pas sa déception face au contenu du communiqué officiel.
« Le changement d’appellation des partenariats stratégiques ne répond pas à notre revendication », résume-t-il. « Nous demandons la suspension de toutes les collaborations avec les institutions académiques israéliennes, qu’il s’agisse de recherche, de mobilité ou d’échange. »
Dans son communiqué, l’Université de Genève déclare vouloir « réévaluer ses collaborations internationales » et renonce désormais à ses « partenariats stratégiques », au profit d’une approche des « alliances et réseaux ». Elle précise également vouloir accompagner dès 2025 tout projet de recherche d’un questionnaire d’auto-évaluation éthique. Une mesure saluée avec scepticisme.
« Ce n’est pas à l’individu de porter la charge éthique de ces décisions. C’est à l’institution de les assumer collectivement », estime Lou. « On inverse la responsabilité, alors que l’Université devrait s’engager clairement. »
Depuis plus d’un an, plusieurs actions militantes ont été menées sur les sites universitaires genevois: occupations de bâtiments, lettres ouvertes, discussions avec la Direction. L’enjeu est clair pour les personnes engagées: obtenir une rupture nette avec les universités israéliennes.
L’Université, de son côté, affirme vouloir « rester un espace où les idées peuvent être débattues librement, dans le respect de sa charte d’éthique ». Une posture que Lou conteste fermement:
« La question du génocide n’est pas un débat. Ce n’est pas une opinion. Amnesty International, la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale ont pris position. Ce sont des faits. »
Selon le collectif, vouloir soustraire l’université du débat public est illusoire: « Le monde académique est un acteur du débat public. L’UNIGE ne peut pas se retrancher derrière une supposée neutralité. »
L’UNIGE a par ailleurs exprimé « son indignation face à la situation humanitaire à Gaza » et a appelé « toutes les parties au respect des droits humains et du droit international humanitaire ».
« Être indigné, ça ne suffit pas », tranche Lou. « Il faut dire les termes. Il faut dénoncer ce qu’il se passe en Palestine: un génocide, une colonisation, un régime d’apartheid. Ce sont des faits reconnus internationalement. »
Pour Lou et le collectif, l’appel aux droits humains ne peut pas tenir lieu de prise de position: « C’est facile d’appeler au respect du droit international. C’est plus difficile de condamner un génocide. »
Loin d’être isolée, cette démarche s’inscrit selon Lou dans un mouvement global de lutte pour les droits humains. Il cite les exemples historiques du boycott académique contre l’Afrique du Sud ou les actuelles procédures juridiques internationales.
« Le consensus international se construit aussi par la prise de position des institutions universitaires. En 1980, les Nations unies ont appelé les universités à rompre leurs liens avec l’Afrique du Sud. Nous demandons la même chose aujourd’hui. »
Quant à l’avenir du mouvement estudiantin à Genève, il reste incertain, mais déterminé. Malgré l’absence d’évolution significative de la part du rectorat, le dialogue, selon Lou, reste possible, mais sous conditions.
« Cela fait un an que la communauté universitaire demande au rectorat de prendre position. Aujourd’hui, il semble incapable de répondre à cette demande. Peut-être est-il temps que cette communauté se trouve un nouveau rectorat? »
Ce qui est sur, c'est que le combat de Lou et du collectif continuera « jusqu'à ce que nos revendications soient acceptées et jusqu'à ce que la Palestine soit libre ». A voir ce qu'en pense l'Université de Genève, à qui nous donnerons également la parole.
Helsana a annoncé lundi avoir trouvé un accord tarifaire avec des cliniques privées de Genève et de Vaud pour le remboursement des soins couverts par l'assurance-maladie complémentaire. Cet accord concerne les établissements de La Colline (GE), des Grangettes (GE), Bois-Cerf (VD), Cecil (VD) et l'Hôpital de La Tour, à Meyrin (GE).
La solution tarifaire, négociée aussi avec les médecins, respecte les exigences de la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers), précise Helsana dans un communiqué. Avec cet accord, l'assureur garantit le remboursement des soins en privé et en semi-privé dans les établissements concernés.
Les négociations avec les cliniques et les médecins des deux cantons lémaniques ont été "longues et intensives", souligne Helsana. "Nous nous réjouissons d'avoir pu trouver une structure tarifaire qui respecte les intérêts de nos clients et les dispositions de l'organe de régulation", note le patron d'Helsana Roman Sonderegger.
A Genève, le système de facturation des soins couverts par l'assurance complémentaire, qui fonctionnait selon le modèle proposé par l'Association des médecins du canton de Genève, posait des problèmes à plusieurs assureurs qui ont refusé d'y souscrire. Seules trois assurances maladie l'avaient adopté.
Depuis, plusieurs assureurs récalcitrants ont pu trouver des accords par le biais de négociations bilatérales. Dernièrement, c'est la CSS qui avait conclu une entente avec l'Hôpital de la Tour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Nouvelle étape dans le chantier qui mobilise les TPG, les SIG et la Ville de Genève entre Plainpalais et Carouge: Les lignes de trams 12 et 18 seront totalement interrompues entre Plainpalais et Carouge du 28 juin au 18 août 2025, afin de permettre d'importants travaux d'entretien et de rénovation des rails. Une période stratégique, calée sur les vacances scolaires, pour minimiser l'impact sur la mobilité.
Ce segment de ligne s'inscrit dans le vaste projet de réaménagement complet de la rue de Carouge, qui prévoit la rénovation des rails, la modernisation des réseaux d’eau, de gaz et d’électricité, ainsi que la piétonnisation et végétalisation de l'artère. Pendant la durée des travaux, les lignes de tram 12 et 18 seront coupées entre l’arrêt «Plainpalais » et les terminus « Lancy-Bachet, gare » (ligne 12) et « Grand-Lancy, Palettes » (ligne 18). Pour pallier cette interruption, les TPG ont mis en place plusieurs mesures compensatoires:
Un service de bus navettes prendra le relais entre Plainpalais et Lancy-Bachet, en passant par la rue Dancet, le quai Capo-d’Istria, le boulevard des Promenades et la route de Saint-Julien. Ces bus partiront depuis le Café du Rond-Point.
La ligne 12 en provenance de Moillesulaz s’arrêtera désormais à « Plainpalais », dont l’arrêt est déplacé sur la rue du Conseil-Général.
La ligne 18 effectuera son terminus à « Bel-Air » depuis Cornavin, avant de repartir en direction du CERN via le pont de la Coulouvrenière.
La ligne 17 sera prolongée jusqu’au Rondeau de Carouge pour maintenir la desserte des arrêts « Lancy-Pontet » et « Plan-les-Ouates, Trèfle-Blanc ».
Le Léman Express représente une alternative intéressante pour tout déplacement depuis le secteur de Carouge et du Bachet-de-Pesay pour rejoindre la gare Cornavin en remplacement de la ligne 18 ou pour atteindre le quartier des Eaux-Vives et Chêne-Bourg en remplacement de la ligne 12, soulignent les TPG.
Image TPG
Circulation modifiée et commerces impactés
Depuis le 2 juin, la rue de Carouge est totalement fermée à la circulation automobile entre la place des Augustins et le rond-point de Plainpalais. Ce choix permet de concentrer les interventions sur l’ensemble du tronçon et de réduire la durée des nuisances devant chaque immeuble et commerce. Néanmoins, l’impact est réel.
Ce chantier fait figure de test pour la nouvelle approche du Conseil d’État, qui souhaite éviter que les rues s’ouvrent et se ferment à intervalles réguliers, selon la volonté de Pierre Maudet. À l’avenir, il faudra attendre trois ans avant de relancer des travaux sur un tronçon déjà rénové.
A Genève, les lignes de tram 12 et 18 seront interrompues entre le rond-point de Plainpalais et le Rondeau de Carouge dès vendredi et jusqu'au 18 août en raison de travaux. Les TPG mettent en place un service de bus de remplacement.
En complément, la ligne 17 est prolongée jusqu’à l’arrêt Carouge-Rondeau, indiquent lundi les TPG. Les trams des lignes 12 et 18 seront interrompus entre l’arrêt Genève-Plainpalais et les terminus Lancy-Bachet-gare (ligne 12) et Grand-Lancy-Palettes (ligne 18).
Des interventions liées à l’entretien des rails du tram sont prévues dans le secteur de la rue de Carouge à proximité du pont de Carouge, ainsi que dans le secteur de la place du Temple, la rue du Collège et la rue Ancienne à Carouge. Ils coïncident avec la réalisation de travaux menés par SIG et la Ville de Carouge.
Le Léman Express représente une alternative intéressante pour tout déplacement depuis le secteur de Carouge et du Bachet-de-Pesay pour rejoindre la gare Cornavin en remplacement de la ligne 18 ou pour atteindre le quartier des Eaux-Vives et Chêne-Bourg en remplacement de la ligne 12, soulignent les TPG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Dovydas Jukna avec le maillot de l'AGFH [Credit Photo: AGFH]
Accueillir à l'année et offrir un cadre de vie bienveillant à un jeune hockeyeur , c'est le rôle des familles d'accueil de l'Académie Genève Futur Hockey (AGFH), la relève du GSHC. Comme chaque année, une campagne est lancée afin de trouver des familles prêtes à accueillir les talents de demain. Récit d'un père de famille qui s'est lancé.
Parmi les familles qui ont franchi le pas, celle de Laurent Born a débuté l'aventure il y a deux ans. Ils ont accueilli sous leur toit Dovydas "Dovy" Jukna, un joueur lituanien qui intègre cette saison le cadre élargi de la première équipe du GSHC. Devenue famille d'accueil car fan de hockey, les premiers jours ont été timides.
Laurent Born
Famille d'accueil pour l'AGFH
Laurent BornFamille d'accueil pour l'AGFH
Laurent BornFamille d'accueil pour l'AGFH
Une fois la glace brisée, "Dovy" a intégré la famille et en fait maintenant pleinement partie.
Laurent Born
Famille d'accueil pour l'AGFH
Laurent BornFamille d'accueil pour l'AGFH
Laurent BornFamille d'accueil pour l'AGFH
A tel point que lors du premier match de Dovydas avec l'équipe première du GSHC (le 15 octobre en Hongrie pour le dernier match de groupe de Ligue des Champions), l'émotion était présente pour la famille Born qui a suivi ca à distance.
Le Département des sciences de la Terre de l'Université de Genève (UNIGE) propose de tout savoir sur les volcans. Son exposition "Le feu de la Terre, une aventure humaine" emmène le public dans une "volcano box" pour ressentir une éruption. A voir jusqu'au 28 septembre.
L'exposition se penche sur le fonctionnement des volcans, des signes avant-coureurs à la puissance d'une éruption en passant par l'estimation de ses effets et la transmission des savoirs sur ces géants de feu. Elle proposera de visualiser les tailles des éruptions, de comparer la texture des roches ou encore d'observer les différents phénomènes volcaniques, indique l'UNIGE.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre des recherches menées par le Département des sciences de la Terre et plus particulièrement par l'équipe de volcanologie physique et des risques géologiques. Des visites guidées et des animations sont organisées.
www.unige.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats